L’ARS encourage l’action des maires, sans attendre les résultats biologiques

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Interpellée par David Riché, maire de Roura, sur la survenue de cas dans sa commune, Clara de Bort, directrice générale de l’ARS, détaille dans un courrier les stratégies de l’ARS, selon que les cas apparaissent dans une commune où le virus circule activement ou dans une commune encore peu touchée.

Les maires ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre l’épidémie, en raison de leur très bonne connaissance de leur territoire, de l’habitat, des modes de vie, des langues, des flux, des zones où les infections sont les plus fréquentes.

Dans une situation comme aujourd’hui, où le virus circule partout sur le littoral, il est important que les maires n’attendent pas les confirmations biologiques pour engager les mesures qu’ils jugent nécessaires pour limiter la propagation du virus, en s’appuyant sur leur connaissance intime du terrain. « Ce travail de terrain sera d’autant plus précieux dans les semaines à venir, lorsque la surveillance syndromique prendra une place majoritaire dans la surveillance de l’épidémie, au détriment de la surveillance biologique dont le caractère exhaustif est réservé aux stades 1 et 2 et qui se concentre davantage, en stade 3, sur les cas graves et les personnes fragiles. »

► Le courrier de Clara de Bort, directrice générale de l’ARS, qui détaille les stratégies de l’ARS, selon que les cas apparaissent dans une commune où le virus circule activement ou dans une commune encore peu touchée.